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La réalité virtuelle au service des psychologues

La réalité virtuelle au service des psychologues
Shutterstock

La thérapie par exposition à la réalité virtuelle (TERV), grâce à la technologie, nous plonge dans des environnements faisant ressurgir nos émotions…

Valérie Labiny-Grégoire est psychologue clinicienne et psychothérapeute depuis plus de 10 ans. Elle a découvert cette méthode de façon anodine, sur les réseaux sociaux. Intriguée, elle a entrepris des recherches sur la méthode et l’appareillage. Elle pratique aujourd’hui la Thérapie par exposition à la réalité virtuelle (TERV) basée sur les thérapies cognitives et comportementales.

Cet outil est notamment validé par le service de psychiatrie du Pr Christophe Lançon des Hôpitaux publics de Marseille et le Dr Éric Malbos, psychiatre. Cette nouvelle méthode permet de soigner la majorité des troubles anxieux, phobies (agoraphobie, peur de parler en public, peur de l’avion, peur des animaux…), les addictions (tabac, alcool…), les troubles du comportement alimentaire, comme certains stress post-traumatiques.

Simulations

La réalité virtuelle au service des psychologues

Le patient est plongé dans un environnement virtuel (une scène en lien avec sa problématique) créé par ordinateur. Il porte un casque de réalité virtuelle et tient une manette. Il devient acteur d’un monde qui évolue en fonction de ses mouvements. La psychologue peut suivre et influer sur la simulation depuis son ordinateur. Le cerveau du patient traite l’information comme s’il s’agissait de la réalité, ne faisant pas la différence entre réel et virtuel.

Avec la TERV, l’individu est confronté à ses peurs de façon graduelle afin d’adopter un nouveau comportement. Moins brutalement qu’une exposition réelle, elle soumet le cerveau aux effets anxiogènes d’une situation donnée et permet une habituation menant à l’extinction de son anxiété. La durée de la séance est de 45 min. Le nombre de séances total s’évalue au cas par cas. Pour un effet optimal, le thérapeute demandera ensuite au patient de se confronter à la situation qui pose problème. Par exemple, prise de parole en public ou encore reprise du volant en cas de phobie de la conduite.

Cyber-malaise

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Si cette méthode peut être utilisée pour tous les publics (enfants, adolescents, adultes et seniors), elle est déconseillée aux enfants de moins de 4 ans, car leur cristallin n’est pas encore formé, aux femmes enceintes, aux personnes épileptiques, et patients psychotiques non stabilisés. Certaines personnes sont aussi susceptibles de ressentir un « cyber-malaise » pendant la séance ou après, symptôme se rapprochant du mal des transports.

Par Barbara Keller (paru en nov-déc 2022)

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